Les Maîtres de Stages Universitaires sont un bien précieux
Ces MSU s’impliquent dans la formation professionnelle de nos futurs confrères.
C’est une noble tâche. Mais une tendance à la maltraitante institutionnelle par l’Alma Mater nous est rapportée par notre réseau, année après année.
Fin octobre de nombreux MSU n’étaient pas payés des sommes très modiques qui leur étaient dues pour des stagiaires de l’an dernier… Cette rétribution, si on la rapproche du temps passé, du manque de fluidité des consultations quand il faut entre chaque patient expliquer et commenter, est très, trop minime. Mais c’est une question de principe.
Et peut-on trouver normal qu’à trois jours du début d’un nouveau semestre les MSU bien souvent ne sachent pas qui ils vont accueillir en stage ?
Non, l’Université ne se comporte pas correctement avec les MSU. Et c’est un scandale.
Nous le dénonçons, encore une fois, pour le principe, mais aussi et surtout car cette attitude décourageante risque de ruiner les meilleures volontés alors que l’effectif actuel de MSU ne permet déjà pas d’offrir les stages indispensables à tous les internes de médecine générale !
Revaloriser la fonction de MSU est une nécessité si on veut que les médecins généralistes en formation soient formés réellement au métier qu’ils sont appelés à exercer et pas seulement par des praticiens hospitaliers qui ont leur expertise mais ne connaissent en général strictement rien à la médecine générale.
Décourager les MSU est donc absurde et contre-productif.
L’Université doit changer d’attitude.