Non Madame, Non Monsieur, le président n'est pas joignable, il est en train de faire un trekking dans les Alpes ; ou dans la cordillère des Andes ; ou dans l'Himalaya !

Claude Leicher termine son 8ème mandat et, comme il l'avait décidé, comme il nous l'avait annoncé, il cède sa place. Nous n'aurons plus à éconduire nos interlocuteurs, au motif que Claude est En Marche !

Mais quelle aventure depuis 8 ans !

 

Le bureau autour de Claude a croisé la route de 3 Présidents de la République, organisé 3 congrès aux tonalités très différentes, géré un nombre incalculable de crises sanitaires ou médico-économiques, grandes et petites, mené la « bataille » de 2 élections professionnelles dont les résultats ont conforté la place de MG France comme premier syndicat des médecins généralistes, négocié 2 conventions avec l'assurance maladie. Un mot pour celle de 2016 qui, pour la première fois depuis que l'on signe ces accords, et de manière éclatante, a reconnu le rôle essentiel du « premier recours » et de son effecteur naturel, le médecin généraliste. Et concrètement, flèche l'essentiel des sommes vers notre profession.

En huit ans, grâce à sa pédagogie, à son opiniâtreté, à sa volonté d'expliquer et de convaincre, nos interlocuteurs ont changé le regard qu'ils portent sur la médecine générale. A l'assurance maladie et au Gouvernement où la parole de MG France est forte, fiable, reconnue. Mais aussi, et c'est aussi important, auprès de nos confrères des autres syndicats, auprès des structures des jeunes et futurs médecins. En apparence rien n'a changé, nous sommes l'une des 5 grandes centrales syndicales et chacune a ses spécificités. Mais le dialogue est maintenant régulier, le respect réciproque, notre expertise reconnue, appréciée souvent. Des projets communs se construisent, comme les communautés professionnelles territoriales de soins (CPTS). Les discours de haine, les insultes, dont notre syndicat a beaucoup souffert, ne sont plus le fait que de quelques individus pathétiques.

Prendre la présidence, quand Claude et son équipe l'ont fait était une folie. Mais, nous le savons, les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais (Oscar Wilde) Alors, Claude, à bientôt. Tu quittes la présidence, sereinement, tu ne quittes pas le syndicat. Merci pour le boulot (pour ces moments ?)

 

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