Opération "transparence IJ" acte 1 : l'entretien dit confraternel
Pour tenter d'en réduire le cout, les caisses d’assurance maladie lancent une nouvelle salve d'entretiens dits confraternels.
L'objectif est d'agir par pression psychologique pour que le généraliste réduise de lui-même la durée des arrêts.
Ce peut être aussi parce que votre activité génère plus d'arrêts que la moyenne.
MG France vous suggère de ne pas vous opposer à l'entretien mais d'y aller en préparant la liste des patients que vous arrêtez longtemps, parce que vous attendez un rendez-vous de chirurgie ou de second recours, ou la mise en invalidité du patient que vous savez inapte, ou dans une situation de souffrance morale au travail ou toute autre situation où vous ne voyez pas comment remettre ce patient au travail. Vous mettez ainsi la pression sur le service médical en partageant la responsabilité.
Faites vous accompagner par un confrère
Refusez que l'entretien ne soit pas dirigé par un médecin conseil, exigez et notez son nom dans vos archives, confiez-lui la liste de ces patients pour qu'il s'en préoccupe.
Refusez toute référence à une statistique dont on sait l'inconsistance, chaque patientèle étant particulière y compris au sein d’un même cabinet. Sachez que personne ne peut être inquiété pour un "délit statistique".
Ne parlez que de dossiers précis, ceux que vous apportez voire ceux que la CPAM a sous le coude.
Et si d'aventure la CPAM décide de lancer une procédure dite de MSO pour "mise sous objectifs", refusez énergiquement et lisez notre prochain Info Express dédié à "MSO-MSAP".
Lien pour télécharge nos fiches d'aide.
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