Quid ?

C’est l’indicateur d’Accessibilité Potentielle Localisée. Concocté par des gens très savants et sans doute de très bonne volonté.
Lien : les dossiers de la DRESS Mai 2017


Pourquoi faire ?

Pour répondre à la question : « Comment définir les déserts médicaux ? »

 

Son mode de vie ?

Ecologiquement bien intégrée dans certains écosystèmes, elle développe des formes aberrantes dans d’autres. Excluant des secteurs comme celui de Puis les Barronies dans la Drôme, enclavé au milieu de zones désertiques et exclu alors que son dernier médecin généraliste est parti à la retraite depuis 2015, ou incluant à Paris le 16° arrondissement, l’un des plus riches de la capitale et non les arrondissements du Nord Est Parisien notoirement en déficit démographique !


Comment lutter contre son extension ?

C’est un souci majeur des pouvoirs publics car selon les critères précédemment en vigueur 80% du sol national devrait être déclaré en zone déficitaire. Or le reconnaître, c’est aider beaucoup de jeunes à s’installer et investir massivement dans la médecine générale.
Pour la DGOS, pas question !
L’APL aide à une politique d’affichage. Magie des chiffres, pour limiter l’accroissement du taux d’APL, il suffit d’abaisser les seuils et hop, ça rentre dans les budgets. CQFD.

 

STOP !!

 


Depuis un an, MG France alerte les pouvoirs publics sur les limites de cet indicateur et sur ses dérives. Les ARS ont une marge de manœuvre qu’ils utilisent au doigt mouillé et selon leur bon vouloir.

Ce sujet majeur doit être discuté ouvertement avec les syndicats et sortir de l’obscurité des cabinets ministériels et des ARS.