Alors que les alertes nombreuses formulées par MG France n'ont pas encore été entendues par le gouvernement, au moment où chaque patient constate les difficultés à être pris en charge dans un système de santé organisé, les médecins généralistes savent que sans un mouvement d'ampleur, les investissements nécessaires sur les soins de premier recours seront encore remis à plus tard.

La fermeture des cabinets est à la fois un mouvement justifié de protestation, mais aussi la préfiguration de ce qui se passerait dans notre pays si la médecine générale disparaissait faute d'être reconnue.

MG France ne se contentera pas des quelques regrets ou des bonnes paroles émises par le ministère ou l'assurance-maladie après le refus de la convention proposée initialement.

La situation de la médecine générale est et reste extrêmement inquiétante, et la reprise de la négociation conventionnelle comme son aboutissement seront impossibles sans un réel choc d'attractivité pour ce métier.

MG France demande à chaque médecin généraliste de fermer son cabinet le 13 octobre et les jours suivants quand cela lui est possible, participant ainsi personnellement à la lutte pour la reconnaissance de la médecine générale en France.

Mots clefs : accès aux soins, grève, médecine générale