MG France refuse la taxation des malades

Après avoir déjà doublé "franchises" et participations forfaitaires en 2024, le Gouvernement propose une nouvelle hausse qui alourdirait encore la facture des soins des Français.
Présentée comme une façon de “responsabiliser les patients”, cette mesure revient en réalité à instaurer une taxation des malades. L’Assurance Maladie en espère près de 700 millions d’euros par an.

Ces franchises et participations seraient perçues “au comptoir”, sans qu’aucune profession de santé ne sache précisément qui devra demain jouer le rôle de percepteur de cet impôt qui ne dit pas son nom.

Alors que la Sécurité sociale célèbre ses 80 ans, ce projet s'il était retenu marquerait un nouveau recul de la solidarité nationale.

Quant aux économies espérées, rien ni personne n'a jamais montré une réduction de la consommation de soins après la mise en place du "ticket modérateur" et des "franchises" actuelles, décidément bien mal nommées.

Restera à définir comment les professionnels de santé pourront suivre le nombre des franchises payées par chacun de leur patient, pour savoir à quel moment le plafond sera atteint.

MG France demande l’abandon de ce projet, injuste socialement, inefficace économiquement et irréalisable techniquement.

S'il devait être maintenu, MG France s'opposera de toutes les façons possibles à sa mise en oeuvre.

Mots clefs : franchises, participations forfaitaires, comptoir, solidarité, inefficacité