Depuis 2020 et la crise COVID, la Commission Européenne associée à l’OCDE ont accédé aux données statistiques de santé des États et permis de développer des stratégies de coopération et coordination propices à une vision commune d’un « plan santé communautaire » et à une efficience dans la gestion des crises sanitaires à l’échelle européenne.
Cet état des lieux trace les priorités de l’UE en complémentarité des politiques de santé des états membres avec un investissement de 5,3 milliards € en sus des Fonds régionaux dédiés aux infrastructures sanitaires et du Fonds Social Européen visant à réduire les inégalités d’accès aux soins.
Quatre grands axes de travail commun :
- Améliorer la santé et prévenir les maladies (plan cancer par exemple)
- Protéger les personnes (prévenir et réagir aux crises par constitution de stocks nationaux, réserve de personnels soignants)
- Faciliter l’accès aux médicaments et dispositifs médicaux (produits accessibles disponibles et abordables)
- Renforcer les systèmes de santé (transition numérique avec Data space, améliorer l’accès aux soins, actions concertées entre les états et décisions communes sur des données probantes)
Et la Médecine Générale dans ce grand espace commun ? Elle est diverse dans son organisation, son financement et en difficulté dans ses ressources et son attractivité. Selon les chiffres de la Drees pour 2023, la densité moyenne des médecins est de 3,2/1000 hab en France quand la moyenne européenne est de 4,07/1000 hab, la plus élevée en Autriche à 5,4. Nos voisins MG européens vous intéressent, suite au prochain épisode !
Fabienne YVON