Pendant les semaines de campagne électorale nous avons présenté et argumenté les propositions que fait MG France  pour  les  années  à  venir  tandis  que  chaque  équipe  MG  France  régionale  présentait  ses  propositions  locales.  MG  France  a  présenté  des  listes  dans  toutes  les régions et dans chacune de ces régions  des  propositions  concrètes.  Des  listes  paritaires.  
Chacun  sait  que  les  élus  MG  France  sont  toujours  de  bons  connaisseurs de leurs dossiers et des acteurs engagés dans des actions d’intérêt général.

Certains  comme  dans  toute  campagne  ont  utilisé  le  dénigrement  poujadiste  des  «gens  en  place», supposés  vouloir  masquer  des  propositions  creuses  visant  à  faire  du  Médecin  un  personnage  sacré  un  peu mythique, décrit en 1927 par la charte libérale...
Un vieux syndicalisme déconnecté  de  la  société,  comme  si  elle  pouvait  aujourd’hui  supporter  leur  «espace  de  liberté  tarifaire»  qui  n’est  que  la  promesse  de  plus  de  difficultés  d’accès  aux  soins  pour  les  gens  modestes.
Ceux  qui  ne  sont  pas  assez  pauvres  pour  avoir  des  aides  mais  pas  assez  aisés  pour  supporter  des  complémentaires  qui  augmentent  sans  cesse.  
C’est  bien  pour pallier cela que MG France est le SEUL syndicat médical à réclamer la fin du ticket modérateur, au moins pour les soins de premier recours.
MG France est aussi seul à réclamer une revalorisation considérable de la fonction de Médecin Traitant et de son attractivité.
Attractivité nécessaire pour  mettre  fin  à  la  relative  pénurie  de  médecins  généralistes.  Pénurie  relative car il n’y a jamais eu autant de Médecins en France mais jamais un tel désintérêt pour la fonction de médecin libéral de famille.
À l’heure où nos concitoyens vivent plus vieux et ont plus besoin de nous, rationner  les  soins  en  abaissant  la  médecine  générale  a  été  et  reste  la  grande  erreur  des  politiques  se  succédant  aux  affaires  depuis  trois  décennies.
C’est  en  réaction  à  cette  véritable  crise,  que  de  nos  rangs,  sont  sorties  des  idées  comme  les  assistants  médicaux  ou  les  CPTS.Pas de modèle unique.  
Pas de caractère obligatoire. À améliorer constamment !  Mais  c’est  tout  de  même  mieux  d’inventer  ces  concepts  que de réclamer simplement des sous «parce qu’on le vaut bien»...Les élections sont donc passées.
Les médecins généralistes ont clairement opté pour MG France, le seul syndicat qui revendique clairement et méthodiquement un changement de cap, indispensable non seulement pour  nous,  mais  aussi  pour  nos  malades,  nos  patients.  
Qui  aujourd’hui  se soucie de celles et ceux qui, souffrant à des degrés divers, se confient à nous avec espoir ? Qui parmi nous peut être si préoccupé par son égo, au point de négliger la santé publique et la vie de la société comme l’ont fait nos concurrents ?
Enfin, qui peut feindre d’ignorer l’extrême fatigue, la perte de sens qui assaillent notre profession ?

MG France, le seul syndicat qui revendique clairement et méthodiquement un changement de cap

Se  préoccuper  de  la  protection des MG et notamment  de  leur  protection sociale, c’est capital.
Capital parce  que  le  filet  de  sécurité  solidaire  est  nécessaire  pour  la plupart d’entre nous  alors  que  ceux  qui  «s’en  mettent  plein  les  poches»  considèrent  souvent cela comme un gadget...
Qui mieux que MG France peut défendre les médecins généralistes? Les syndicats poly-catégoriels parlent d’unité mais cette unité, chaque fois qu’elle s’est faite, a constamment produit le même résultat : 30% de revenu en moins pour les MG à charge de travail égale comparée  aux  autres  spécialités.  Et  un  différentiel  encore  plus  lourd si on prend en compte le temps de travail réel des MG, spécialité à horaires extensifs! Oui,  MG  FRANCE  est  un  syndicat  original.  Un  syndicat  vivant  présent  partout en France.
Le syndicat des médecins généralistes et de la médecine générale. Un syndicat qui a plus que jamais besoin de votre soutien pour faire bouger les lignes, infléchir une politique qui a trop longtemps négligé notre  spécialité  et  trop  longtemps  sous-investi  sur  les  soins  de  premier  recours.  
C’est  d’un  grand  mouvement  des  médecins  généralistes  dont  notre système de soins a besoin. «Plus grande, la MG! »