Urgences "débordées" ? Et si on faisait autrement?

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Lettre aux généralistes

Les services d'urgences sont débordés par des patients qui relèvent pour une part importante d'une consultation ou visite de médecin généraliste.

CECI N'EST PAS UNE FATALITÉ.

 

Voici des propositions :
 

1/ Permettre aux généralistes de mieux répondre aux demandes de soins non programmées (DSNP).
- améliorer la démographie en rendant l'installation en libéral et notre spécialité plus attractives pour les jeunes diplomés.
- dégager du temps médical pour les confrères déjà installés grâce à des moyens humains et techniques.
- améliorer la réponse aux DSNP par l'organisation locale des généralistes: les futures CPTS représentent certainement une opportunité intéressante.

 

2/ Une véritable politique de rémunération de l'intervention du médecin généraliste au domicile des patients dépendants.
La cotation VL étendue à toutes les visites pour tous les patients dépendants que réclame MG France est une "urgence" tarifaire.
Supplément tarifaire si, au sein d'une organisation locale, quand le MT n'est pas disponible pour une visite, un autre praticien intervient.

 

3/ Lutter contre le reflexe "je vais aux urgences " .
- Campagnes médiatiques d'incitation à appeler le MT ou les services de régulation devant un événement médical inattendu.
- Devant les situations qui ne relèvent par de leur vraie compétence, inciter les SAU à réorienter les patients vers la médecine de ville.
- Donner les moyens et le temps aux médecins généralistes libéraux régulateurs des centre 15 de mieux entrer en contact avec la médecine de ville.

 

4/ Le passage aux urgences est rassurant pour les patients par une certaine surmédicalisation propre à l'hôpital. Essayons de la limiter, d'établir des référentiels moins frileux afin de protéger les urgentistes ...

 

5/ Réduire le recours des patients aux urgences pour des raisons financières. MG France réclame l'exonération du ticket modérateur pour la médecine générale.
Ainsi le Tiers Payant intégral devient facile quand il est bienvenu pour le patient.

 

Madame la Ministre, on se met au travail ?
Bien sûr de toute urgence.

coercition