Investir plus sur la formation initiale en médecine générale
Il est déraisonnable d'investir si peu sur la formation des médecins généralistes en ces temps de mutation profonde de l'exercice.
La médecine générale est la spécialité qui nécessite la plus large amplitude de compétences. Un véritable compagnonnage est nécessaire, pour des apprentissages pratiques essentiels.
Pourtant le taux d’encadrement en médecine générale n’est que d’un enseignant universitaire pour 63 étudiants, très inférieur à celui des autres spécialités.
Et le nombre de maîtres de stage universitaires, permettant à tous les étudiants de goûter à la pratique réelle de la médecine générale, est notoirement trop bas, surtout dans la perspective du numérus apertus.
Les MSU sont pourtant essentiels à leur encadrement, au tutorat et souvent à la direction de leur thèse.
Avec 13 000 étudiants en troisième cycle on ne peut plus admettre ce sous-encadrement chronique des étudiants en DES de médecine générale.
Il faut au minimum un enseignant universitaire pour 20 étudiants en DES de médecine générale et il faut doubler voire tripler le nombre de maîtres de stage universitaires.
La qualité de la formation... a un prix !
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