Désert médical ou carence politique ?

Les déserts médicaux et leur cause « évidente » : le numerus clausus, sont devenus les mantras des difficultés d'accès aux soins. On ne réfléchit plus, on répète !

Il est normal que les pouvoirs publics sélectionnent les candidats aux études médicales (niveau scientifique) et régulent la quantité de médecins (démographie).
Mais il est gênant que les pouvoirs publics aient laissé s’installer une désaffection de la médecine générale en la paupérisant.

La démographie française évolue dans un double mouvement d’accroissement et de vieillissement de la population entrainant une augmentation continue de la demande de soins.
La démographie médicale est orientée à la baisse chez les médecins généralistes et faiblement à la hausse chez les autres spécialistes.

Ainsi tous les éléments sont en place pour créer une situation explosive où la base du système de santé négligée fragilise tout l’édifice.
En mettant la population en danger, par manque d'accès aux soins essentiels.

On peut encore - mais de toute urgence - corriger le tir par un investissement massif sur les soins primaires.

Un peu d'investissement sur le revenu des généralistes pour le ramener au même niveau que celui des autres spécialités (soit +30%) et rétablir l'attractivité du métier.
Beaucoup d'investissements fléchés sur les moyens humains et matériels afin de créer l'équipe de collaborateurs du médecin traitant, dans des locaux adaptés, pour améliorer l’accès aux soins.

Une orientation politique en ce sens, voilà l'urgence. Ce que MG France ne manquera pas de demander dans quelques jours !

MG France vous défend !

Des questions, des inquiétudes, des suggestions...
MG France met à votre disposition, pour recueillir vos questions, vous répondre et transmettre vos propositions aux pouvoirs publics :

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