Fin de vie : Quinze ans après le cadre légal, enfin les moyens de faire ?

Il aura fallu 15 ans pour que les médecins généralistes soient autorisés à utiliser le midazolam chez leurs patients en fin de vie.
Pourquoi nous avoir privés si longtemps des mêmes moyens que les soignants hospitaliers, pour un produit plutôt maniable ?
Qu’on ne nous dise pas qu’il était trop dangereux pour être utilisé en ville. Dans le contexte de l’agonie, ce serait stupide voire insultant.
Qu’on ne nous parle pas d’absence d’équipe. Nous sommes toujours en équipe sur le terrain dans ces cas là.
Ce médicament fait partie des outils indispensables au médecin pour aider ses patients en fin de vie.
Indispensable au patient pour lui permettre d’être soulagé en ses derniers instants.
Indispensable aux familles qui souhaitent accompagner dignement un proche.

Nous saluons une décision de bon sens, obtenue après la mobilisation de nombreux soignants et de la totalité des syndicats médicaux.

Mais nous ne pouvons que nous interroger sur les (dé)raisons de ces limitations de prescription visant spécifiquement les médecins généralistes et qui chaque jour entravent les soins qu'ils apportent à la population.