Non substituable : de pire en pire

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Info Express

Le Code de Santé Publique s’enrichit !

Dans son article L. 5125-23, il perfectionne l’usage de la mention NS, non substituable !

Il n’est plus obligatoire de l’écrire à la main… mais il faut lui adjoindre :

MTE (pour les médicaments à marge thérapeutique étroite *),
EFG (pour les médicaments où seul le princeps possède une forme galénique adaptée à l’enfant…),
CIF (pour les médicaments ou seul le princeps ne contient pas l’excipient auquel le patient est allergique).

Les technocrates qui “pondent” ce genre de bêtises doivent s’imaginer que nous passons nos journées à enfiler des perles.

Devant tant d’absurdité, nous ne pouvons que conseiller à nos confrères de ne plus marquer NS du tout. et de laisser aux pouvoirs publics la responsabilité pleine et entière de toutes les confusions et de tous les accidents qui surviendront avec des génériques inadaptés.

Soigner est un métier sérieux, gouverner… on se demande !

* liste des MTE : lamotrigine, pregabaline, zonisomide, lévétiracétam, topiramate, valproate de sodium, lévothyroxine, mycophénolate mofétil, buprénorphine, azathioprine, ciclosporine, évérolimus, mycophénolate sodique.