Et si Darwin était médecin ?

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Info Express

"Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements."

 

On entend, ici et là

"Le danger est partout"

"Ce qu’on a nous va bien"

"Il ne faut surtout rien changer"

"Tous ces textes que l’on veut nous faire signer, ils sont pleins de pièges."

Donc, il ne faudrait rien faire, alors que le monde autour de nous change, progresse, s’adapte. Et le risque que la médecine générale libérale se ringardise si l’on n’écoute que les oiseaux de mauvais augure, ce risque est extrêmement fort.

Ceux qui critiquent, ont-ils lu ce qu’ils critiquent ? Franchement, j’en doute !

Nous ne devons pas oublier que l’avenant sur les CPTS est le fruit de la volonté du Président, certes, d’une lettre de cadrage de la ministre des solidarités et de la santé, d’une loi du Parlement qui fixent un cadre précis pour une meilleure coordination entre professionnels. Mais, et c’est l’essentiel, les communautés professionnelles sont avant tout destinées à améliorer les conditions d'exercice des médecins. Une idée que MG france ne peut que soutenir.

Pour ceux qui le souhaitent seulement.

Ils permettront à ceux-là, de disposer de moyens, conséquents, pour organiser leur exercice et faciliter l’accès aux soins de la population.

Et ceux qui ne le souhaitent pas continueront à exercer selon les modalités qui leur vont bien, sans pénalisation.Mais une fois de plus, alors que l’ensemble de la profession devrait se mobiliser pour nous faire tous progresser, quelques excités s’opposent à tout, colportent de fausses informations, dressent les médecins les uns contre les autres. Faut-il rappeler l’épisode du médecin référent ? Nous sommes les seuls professionnels que des syndicats, dont la mission est de les défendre, pénalisent en supprimant un avantage au prétexte qu’il avait été obtenu par un autre syndicat. Quitte à le ressusciter plus tard sous la forme du médecin traitant. Mais avec 10 ans de retard, avec plusieurs centaines de milliers d’euro perdus par les médecins généralistes.

L’histoire ne doit pas se répéter. Emparons-nous de ces textes. Saisissons-nous des opportunités et des financements qu’ils proposent. Enfin, il ne suffit pas de déclamer que les médecins généralistes sont les acteurs essentiels et incontournables de l’accès aux soins primaires.

Prouvons le.