Echographie en médecine générale

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N°4

On ne vous apprendra rien. Notre métier évolue. Vite, très vite...

Et  nous  ne  parlons  ici  que  des  aspects  structurants  que  peuvent  être  les  MSP,  les  CPTS,  l’assistant  médical,  etc.  
Le  médecin  dans  son  cabinet  n’est  plus  seul  humainement  et  se  sert  de  nouveaux  outils,  souvent  connectés  mais,  qui  tous,  améliorent  sa  pratique.  C’est  le  cas  de  l’échographie.  
Outil  inaccessible  il  y  a  peu,  cet  outil  fait  une  entrée  utile dans de nombreux cabinets. Prolongement de la main du médecin, œil  projeté,  stéthoscope  du  XXIème  siècle,  autant  de  qualificatifs  qui  disent toute l’utilité de cet outil au service de notre pratique.
Si certains généralistes choisissent de développer leur expertise dans ce secteur, la plupart d’entre eux ont une utilisation courante et se servent de l’outil pour confirmer une impression clinique.
L’efficacité de l’outil est redoutable et permet en quelques minutes de confirmer une TVP ou une dilatation des cavités rénales, ou encore de mesurer une aorte abdominale ou de jeter un coup d’œil sur une thyroïde. Cette utilisation purement clinique ne donne pas  lieu  à  l’édition  d’un  compte  rendu  et  donc  à  une  cotation.  
Pour  que  cet  outil  trouve  réellement  sa  place,  il  manque  une  cotation  spécifique  de  l’échoscopie  en  médecine  générale,  qui  correspond  à  la  pratique  majoritaire  et  permettrait  de  valoriser  l’investissement  fait  dans  l’outil.  
C’est l’une des revendications que nous portons et qui fait partie de notre vision de l’avenir de notre profession. Mieux outillés, mieux formés, mieux soutenus,  les  médecins  généralistes  transforment  progressivement  leur  exercice.
Si le sujet vous intéresse vous pouvez évidemment vous former avec ADESA.