Pas de cadeaux de Noël pour les médecins généralistes : la mobilisation continue en janvier

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Le mot d’ordre de fermeture des cabinets lancé le 2 octobre dernier par MG France est un grand succès. Démarrée le 23 décembre, la grève a provoqué dans de nombreuses régions un encombrement inhabituel des services d’urgence et un surcroit d’appels dans les centres 15.

Le ministère de la santé a rapidement réglé le problème des urgentistes hospitaliers. La FHP renonce à son mot d’ordre de fermeture des cliniques avant la date prévue. Mais les médecins généralistes attendent toujours une réponse à leur demande de moyens pour mieux répondre aux besoins de santé de la population.
Puisqu’ils ne sont pas entendus, leur mobilisation continue en janvier 2015.

La dernière revalorisation de la consultation date du 6 janvier … 2011 ! La dernière revalorisation de l’indemnité de déplacement date de 2002. Le tiers payant obligatoire est impraticable le plus souvent. Les médecins généralistes sont toujours victimes d’une discrimination tarifaire. Les médecins généralistes n’ont toujours pas les enseignants universitaires qu’ils réclament. Les médecins généralistes n’ont toujours pas les moyens d’organiser les soins primaires comme dans les autres pays développés.

Pour toutes ces raisons, et pour mettre fin à la discrimination dont ils sont victimes, les médecins généralistes fermeront une nouvelle fois leurs cabinets le 6 janvier.

MG France appelle tous les syndicats représentant les médecins généralistes à s’associer à la journée de grève du 6 janvier, quatre ans jour pour jour après la dernière revalorisation du tarif de la consultation.

MG France et ces autres syndicats proposent aux généralistes un mouvement unitaire de grève administrative portant sur les télé services de l’assurance maladie (arrêts de travail en ligne ... ) et la télétransmission des feuilles de soins électroniques dès le 5 janvier prochain.

 

Mots clés : grève, mobilisation, télétransmission


 

Contacts :


Référence du communiqué de presse :
N° 342 (à rappeler en cas de demande d'information complémentaire)