30 ans pour voir naître une sous section universitaire de médecine générale

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MG France se félicite de la création d'une sous section autonome de médecine générale au sein du Conseil national des Universités (CNU), décision qui a été annoncée au congrès du Collège national des généralistes enseignants (CNGE) qui représente la filière universitaire et académique de notre discipline.
La secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la recherche à laquelle s’est associée la ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes, ont officialisé dans un communiqué commun cette création. Ce geste renforce l’autonomie de notre discipline et confère à la spécialité de médecine générale la reconnaissance qu’elle attendait.

47 titulaires universitaires, 200 enseignants associés et plus de 7000 maîtres de stage des universités encadrent plus de 14 000 internes et des très nombreux étudiants des deux premiers cycles. Des effectifs encore très insuffisants, comme le note le Collège National des Généralistes Enseignants pour qui la médecine générale universitaire attendait d’être reconnue à l’instar des autres spécialités universitaires

Il revient maintenant à la ministre de la Santé de mettre en cohérence cette mesure avec une orientation beaucoup plus marquée  du système de santé vers les soins primaires, orientation inscrite dans la Stratégie nationale de Santé et plus que jamais attendue par les médecins généralistes.

La médecine générale a aujourd'hui dans ses mains un outil de plus. Il lui manque encore et toujours :

Trente ans après la création du Mouvement d'Action des Généralistes, que MG France fêtera à l'issue de son assemblée générale du 6 décembre, le combat des généralistes continue. Le mouvement de fermeture des cabinets lancée par MG France le 2 octobre dernier est appelé à prendre une ampleur inédite.

Mots clés : Conseil national des universités, filière universitaire, soins primaires
 

Contacts :


Référence du communiqué de presse :
N° 337 (à rappeler en cas de demande d'information complémentaire)