La Commission Paritaire Nationale s'est réunie:MG France n'a pas pris part au vote et s'en explique

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La commission paritaire nationale s’est réunie ce 31 janvier 2013 :
MG France n’a pas pris part au vote et s’en explique

La commission paritaire nationale du 31 janvier, qui a réuni l'assurance maladie et les syndicats médicaux signataires de l'avenant 8 de la Convention nationale, a mis au vote une proposition du directeur de la CNAM destinée à définir les critères d'une "pratique tarifaire excessive". MG France, premier syndicat des généralistes, a décidé de ne pas prendre part au vote.

Pour MG France, le dispositif proposé par le directeur de la CNAM est complexe et ne permettra pas de répondre de manière satisfaisante aux inégalités d'accès aux soins que vivent aujourd’hui les patients, dont un nombre croissant renoncent également aux soins essentiels.

Pour MG France, cet accès aux soins ne pourra être amélioré que si le secteur 1, à honoraires conventionnels, redevient vivable et attractif pour les médecins, et si l'assurance-maladie, comme les pouvoirs publics, choisissent de soutenir fortement l'exercice libéral.

MG France, premier syndicat des médecins généralistes, rappelle que ces derniers exercent très majoritairement en secteur 1 (93 %). Si MG France ne souhaite pas la disparition des médecins de secteur 2, il n'approuve pas pour autant la méthode adoptée par l'assurance-maladie, raison pour laquelle le syndicat des généralistes n'a pas pris part au vote du 31 janvier.
Pour MG France, un meilleur accès aux soins des assurés sociaux repose en priorité sur un parcours de soins coordonné à tarifs remboursables. Pour le mettre en œuvre, il appartient aux pouvoirs publics de mettre en place sans attendre une politique territoriale de développement de l'offre de soins de premier recours.”

 

Contacts :

  • Dr Claude LEICHER - Tél : 06 25 20 01 88
  • Dr François WILTHIEN - Tél : 06 13 60 54 31
  • Dr Jacques BATTISTONI  - Tél : 06 62 61 09 99
Référence du communiqué de presse : N° 241 (à rappeler en cas de demande d'info complémentaire)