ASV, CARMF, étatisation de la médecine libérale, déconventionnement, la campagne électorale a commencé sur les chapeau de roues, avec son lot de polémiques bien orientées et de contre-vérités manifestes. Dénigrer MG France devient une culture pré-électorale de bon ton.

La FMF accuse MG France d’être responsable des problèmes de la CARMF…Si nos retraites sont menacées, Gérard Maudrux, futur ancien Président, soutenu par la FMF depuis 18 ans peut-il s’en offusquer ? Ou doit-il assumer sa responsabilité.
MG France n’a jamais été aux affaires à la CARMF. Par contre MG France a été leader de la réforme de 2011 qui a permis de sauver l’ASV que Maudrux et la FMF voulaient fermer.

La CSMF accuse MG France de « crypto-trotskysme » et de vouloir l’étatisation de la médecine. Dans la même phrase, elle affirme que nous étions copains avec Mme Roselyne Bachelot. Pas mal pour des trotskystes ! Maintenant, nous serions cul et chemise avec Mme Marisol Touraine !
MG France serait de gauche ou de droite ? Il faudrait savoir !
Reste que ce n’est pas MG France qui a des parlementaires de droite ou de gauche dans ses manches pour faire ou défaire les lois !

Le SML se veut moderne et féministe.
Regardez bien les listes électorales, comparez-les à celles de MG France. Vous trouverez des femmes à la juste proportion de celles installées en libéral et engagées en médecine générale.

L’UFML, cette union anti syndicale qui vient de s’associer à la FMF, veut que tout le monde se déconventionne, pour rester “libre” ! Mais ceux qui le proposent ne le font pas. A juste titre. Qui fera bouillir la marmite quand vous serez déconventionnés ?

MG France a lancé la contestation dès le 2 octobre 2014 :

Refus de l’obligation de tiers payant. Les médecins généralistes savent le faire quand ils le peuvent et ne veulent pas y être forcés pour des patients qui n’en ont pas besoin.

Refus de l’administration de l’État sur les soins de proximité. Nous faisons mieux et moins cher que les usines à gaz !
Enfin et surtout, exigence de moyens pour la médecine générale, seule spécialité dont les conditions d’exercice se dégradent et dont les effectifs baissent, car elle est maltraitée depuis 30 ans.

La CSMF et le SML ont signé en 2005 la fin de l’option médecin référent (c’était la ROSP à 50 000 € par an au lieu de 5 000 aujourd’hui). Ils ont accepté en 2006 de plafonner nos tarifs 2 € de moins que ceux des autres spécialistes, et ils donnent des leçons. Qui a durablement compromis nos revenus ?

Tout le monde nous dénigre parce que nous vous défendons.

MG France vous appelle à fermer vos cabinets médicaux le 5 octobre prochain pour une grève reconductible.

J-C Nogrette