MG France refuse que l'installation d'un jeune médecin soit conditionnée au départ d'un autre !

Constatant la difficulté de certains patients à accéder à un médecin traitant, plusieurs parlementaires ont imaginé divers dispositifs instaurant une contrainte à l'installation des jeunes médecins.

Pour MG France ces tentatives sont vouées à l'échec puisque le problème est numérique et non géographique : les Français manquent de médecins parce que les décideurs ont souhaité que leur nombre baisse il y 30 ans, puis n'ont pas voulu améliorer l'attractivité du métier de médecin traitant.

En obligeant d'une façon ou d'une autre les jeunes médecins à s'installer ici plutôt que là, on les incitera très fortement à choisir un des nombreux modes d'exercice moins contraignants qui leur sont offerts.
Bien plus, l'amendement qui propose de conditionner dans certaines zones l'installation d'un jeune médecin à la cessation d'activité d'un autre, aura pour conséquence de permettre au plus ancien de cesser plus rapidement et plus confortablement son activité, sans augmenter le nombre de praticiens.

Par ailleurs imposer, comme le voudrait cet amendement, à celui qui s'installerait l'obligation d'avoir un exercice secondaire en zone sous-dense revient à nier le rôle spécifique du médecin traitant auprès de ses propres patients.

MG France répète inlassablement que la seule méthode utile pour augmenter le nombre de médecins et particulièrement le nombre de médecins généralistes traitants consiste à faciliter leur exercice et non à le pénaliser.

MG France, après concertation avec les syndicats, appelle tous les médecins à rejoindre les jeunes médecins dans la mobilisation qui débute ce vendredi 28 pour l'avenir de notre système de santé.

Mots-clés : médecin traitant, coercition, attractivité, mobilisation

 

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