Depuis quelques jours, les annonces sur le financement de la santé se succèdent avec un élément commun : la recherche d'économies à tout prix.
Après le "quoi qu'il en coûte", le gouvernement projette la mise en place d'un "tant pis pour vous".
- Qui peut croire que réduire le nombre d'indemnités journalières en intimidant les prescripteurs ne va pas pénaliser les salariés les plus fragiles ?
- Qui peut penser que réduire la prise en charge des soins dentaires va améliorer la santé des patients ?
- Qui peut prétendre qu'augmenter le ticket modérateur sur les médicaments aura un autre effet qu'augmenter la participation, et donc le coût, des régimes complémentaires ?
Après avoir mis en place successivement, avec l'efficacité que chacun peut mesurer, le ticket modérateur, le numerus clausus, puis les franchises, le pouvoir politique décide de réduire la prise en charge collective et solidaire des soins, dans le seul but de renflouer les caisses.
MG France demande au ministre de la Santé s'il estime que ces mesures vont aider les Français à se soigner correctement.
MG France prend la population à témoin : au delà du corps médical, ce sont bien les patients, en particulier les plus malades, qui vont payer.
Mots clefs : financement santé, réduction prise en charge, risques patients