"Pour être solidaire, il faut être responsable, pour être responsable il faut être acteur". Cette phrase, prononcée par Jean Paul Delevoye, président du Conseil Economique, social et environnemental (CESE) et grand témoin du 7e congrès de MG France qui s’est tenu les 10 et 11 juin à Grenoble, résume ce que fut une rencontre qui a mobilisé deux jours durantr quelque 500 médecins généralistes venus de la france entière, dont 37 % de jeunes installés.

"Pour être solidaire, il faut être responsable, pour être responsable il faut être acteur". Cette phrase, prononcée par Jean Paul Delevoye, président du Conseil Economique, social et environnemental (CESE) et grand témoin du 7e congrès de MG France qui s’est tenu les 10 et 11 juin à Grenoble, résume ce que fut une rencontre qui a mobilisé deux jours durantr quelque 500 médecins généralistes venus de la france entière, dont 37 % de jeunes installés.

Solidarité, entre les médecins généralistes d’aujourd’hui et ceux d’hier, mais aussi solidarité avec les autres acteurs de soins, et avec la population. Conscience de la nécessité de transmettre nos expériences à la nouvelle génération et défense d’un système de soins solidaire et accessible avec des médecins correctement traités.

Responsabilité dans nos propositions pour un traitement équitable de la médecine générale, pour l’amélioration de la protection sociale des médecins, pour la mise en place de plusieurs niveaux de consultation et la mise en place d’un forfait structure que MG France proposait déjà en … 2003. Mais aussi revalorisation du forfait médecin traitant et du forfait pédiatrique.
Fermeté dans la discussion avec Nicolas Revel, directeur de la CNAM, présent au congrès auquel ont participé aussi de nombreuses personnalités du monde de la santé. Le directeur de l’Assurance-maladie a profité de ce congrès pour annoncer quelques avancées concernant les médecins généralistes, notamment sur la gestion des impayés et du parcours de soins.

Acteurs. Par la mobilisation depuis 2014, la médiatisation et les manifestations, nous avons pu imposer la même valeur d’acte pour toutes les spécialités dans cette négociation. Nous avons annoncé dès 2010 la catastrophe démographique, que le CNOM confirme désormais et la nécessité d’un investissement majeur sur les soins de proximité. Nous avons mis en évidence la différence de traitement entre la médecine générale et les autres spécialités, avec un taux horaire inférieur de 78 % à la moyenne des autres spécialités.
Et aujourd’hui nous sommes à la pointe du combat dans une négociation conventionnelle dont nous savons qu’elle sera prisonnière de budgets contraints et donc forcément décevante.

Mais aussi espoir ! Espoir parce ce congrès a été celui de la jeunesse et des propositions, de l’enthousiasme et du rêve.
Les différents ateliers de notre congrès ont permis à tous d’échanger leurs visions et de dessiner l’avenir. Les médecins généralistes ont montré que malgré la crise terrible qui frappe notre métier, ils restent optimistes, créatifs et investis pour leur avenir.
Demain sera forcément meilleur. Demain sera ce que nous en ferons.

"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité", ont été les mots de conclusion du congrès de Grenoble de Claude Leicher, Président de MG France, citant Antoine de St-Exupéry.

ASV