MG France, mobilisé depuis plusieurs mois contre les aspects les plus néfastes du projet de loi de santé, constate avec satisfaction le report de l'examen du projet. Ce délai doit permettre notamment le retrait de l'obligation du tiers-payant, la disparition de la tutelle des ARS sur l'activité des médecins libéraux et l'arrêt du démantèlement organisé de la médecine générale.
Mais pour MG France, reporter la loi de santé ne suffira pas pour restaurer l'attractivité de la médecine générale et en finir avec la discrimination tarifaire dont elle est l'objet.
- L'avenant 19 qui prive la médecine générale de la consultation à 25€ ne date pas de la loi de santé.
- Les obligations imposées pour l'accessibilité des cabinets médicaux, mortifères pour nombre d'entre eux, ne figurent pas dans la loi de santé.
- L'absence persistante de rémunération de la coordination n'est pas inscrite dans la loi de santé.
- Le harcèlement des caisses d'assurance-maladie subi exclusivement par les généralistes pour leurs prescriptions d'indemnités journalières ou de génériques a commencé bien avant la loi de santé.
- Le DPC responsable de la destruction de la formation professionnelle continue des médecins n'est pas le résultat de la loi de santé.
Pour MG France, il ne suffit pas de corriger la loi de santé pour résoudre les problèmes de la médecine générale et calmer la colère des généralistes.
Il est urgent de mettre en place le plan Marshall pour la médecine générale que MG France réclame depuis 2010.
Mots-clés : loi de santé, avenant 19, accessibilité
Contacts :
- Dr Claude LEICHER - Tél : 06 25 20 01 88
- Dr François WILTHIEN - Tél : 06 13 60 54 31
- Dr Jacques BATTISTONI - Tél : 06 62 61 09 99
Référence du communiqué de presse :
N° 339 (à rappeler en cas de demande d'information complémentaire)