Être femme et médecin, c'est encore s’entendre dire en 2018 par des professeurs des universités que certaines spécialités ne sont pas faites pour nous. Qu’elles ne sont pas faites pour des femmes qui risquent d’être enceinte, trop émotives, trop fatiguées … ! Encore du chemin à faire auprès des hospitalo-universitaires ...

Être femme et médecin, c'est être confondue avec la secrétaire, dans notre cabinet, au cours de nos premières années d'exercice. Ou pire, si par hasard vous accueillez un externe homme, voir un patient regarder l'externe, et lui dire : « bonjour docteur ».
 

Être femme et médecin, c'est, ici et là, être rendue responsable de la désertification médicale. Parce que les mères travaillent à temps partiel. Elles ferment le cabinet à 18h. Elles ne travaillent pas le mercredi. Elles ne veulent pas faire de gardes.

STOP ! La société a évolué.
 

Être femme et médecin, c'est se dire "oui, je veux et je peux avoir un enfant" et bénéficier des congés maternité alignés sur les professions salariés Et si la grossesse ne se passe pas bien, c'est s'arrêter plus tôt, et bénéficier des congés patho !
 

Être femme et médecin, c'est arriver au cabinet après une mauvaise nuit à cause des enfants malades.
On peut avoir passé une mauvaise nuit et être apte.
 

Être femme et médecin, ... C'est comme un homme médecin qui fait son travail de père !
 

Être femme et médecin c’est possible !

Grâce aux batailles successives menées par les femmes.
Et par MG Femmes.

PASS, DPC