Négocier, une bataille à mener jusqu’au coup de sifflet final !
Deux camps en présence
- Les syndicats médicaux représentatifs de l’ensemble des médecins libéraux avec deux collèges, celui des spécialistes en médecine générale, et celui des autres spécialités. La représentativité de chaque syndicat est fonction du score aux élections précédentes aux URPS.
- La CNAM représentant l’Union des Caisses d’Assurance Maladie ayant un mandat de l’état avec une lettre de cadrage du ministre de la santé. Le poids donné à chaque syndicat dans la négociation est fonction de son score aux élections précédentes aux URPS (en 2021).
- Collège généralistes : MG France 36,6 %, CSMF 17,3 %, FMF 17,2 %, UFML 17,1 %
- Collège spécialistes : Avenirspé/le bloc 39,3 %, CSMF 22,4 %, UFML 16,7 %, SML 12 %
La règle du jeu : pour qu’une convention soit valide, elle doit être signée par des syndicats réunissant au moins 30 % des suffrages dans chacun des collèges.
Un contexte :
Système de santé en crise, démographie médicale en chute libre, montée en charge des maladies chroniques et vieillissement de la population, financiarisation et dérégulation de la santé déjà en action, crise économique et inflation au premier plan, tentation individuelle de repli sur des activités moins contraignantes, tentation collective de surenchère démagogique, instabilité institutionnelle... Et pourtant, MG France se bat et se battra jusqu’au coup de sifflet final pour construire un avenir à la profession, et défendre l’accès aux soins avec une assurance maladie solidaire.
Sans investissement suffisant sur la médecine générale traitante ou subordonné à denouvelles contraintes, pas de signature de MG France.
Sans la signature de MG France, pas de convention !
Agnès GIANNOTTI, Présidente de MG France.