Déserts médicaux, soyons précis

Le Ministère de la Santé considère qu’un territoire est un désert médical quand la densité de médecins par rapport à la population est de 30 % inférieure à la moyenne nationale... Donc rien à voir avec les dunes de sable ou la présence de chameaux ! En plus le terme est faux car -30 % ne signifie pas zéro, donc terme mal choisi, mais c’est le choc des mots qui était souhaité. Ce qui est vrai cependant, c’est que comme l’or noir qui coule dans les (vrais) déserts de sable, ces déserts médicaux drainent de plus en plus de budgets pour les revitaliser.

Et les déserts arrivent désormais dans les endroits où on ne les attendait pas, par exemple en région parisienne qui est pourtant en surpopulation, donc oui les déserts poussent aussi dans les villes. Les causes en sont la non attractivité d’un territoire, le prix des loyers… Donc rien à voir avec le réchauffement climatique, ouf ! On pourrait même dire « qu’on a eu chaud » sur ce coup-là, car avec les canicules annoncées dans le futur, les déserts médicaux auraient pu devenir la norme !