PDSA. La zizanie !

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Les ARS concoctent leurs Plans Régionaux de Santé.
Elles redéfinissent donc (avec avis consultatif des URPS, des CODAMUPS-TS et de divers sous comités), le visage de la PDSA dans nos régions pour les cinq années qui viennent.



Partout le même discours semble-t-il : rigueur budgétaire, enveloppe PDSA fermée. "Faites ce que vous voulez, mais on veut des régulateurs et des effecteurs les nuits et les weekends". C'est la Loi, disent-ils...

 

La réalité, c'est que ça n'intéresse plus grand monde ...
Les MG au bord du burn-out, font déjà des journées à rallonge et ne sont déjà plus assez nombreux nulle part : qui connait un Maire qui dit : "J'ai trop de médecins, moi " ? 
Et on voudrait trouver facilement des MG en pleine forme et "ouverts" la nuit et le weekend ?
 

Alors les ARS, sentant tout de même la profession sous pression, essaient de semer la zizanie, entre effecteurs maltraités par l'extension de leurs secteurs et par une rémunération d'astreinte qui n'a pas bougé depuis des lustres, et les régulateurs défiscalisés et "grassement" payés qui inondent chaque nuit leurs coronaires d'adrénaline (on croit peut être que c'est simple, de réguler ?).
Diviser les régulateurs et les effecteurs. Les monter les uns contre les autres pour ne rien lâcher. Pour économiser des sous. 
Bac + 10 au boulot la nuit et le weekend, travailler dans un ministère, c'est payé combien, déjà ? 

La vraie solution, c'est favoriser l'installation de MG. 
C'est la base. Et pour ça, ce métier doit redevenir attractif. La rémunération, soyez naïfs si vous le voulez, mais c'est un élément majeur de l'attractivité. 

Y compris pour les gardes. Ces gardes, dont on se remet de moins en moins bien avec l'âge, si elles sont bien payées, peuvent rémunérer aussi le repos compensateur du lendemain de garde. Car pour nous libéraux, bien entendu rien de prévu dans ce domaine...

MG ne vous laissez pas sous-payer, ne vous laissez pas mépriser et ne vous laissez pas diviser. 
Leurs enveloppes fermées, il faut les ouvrir, par la grève s'il le faut, 
mais TOUS ENSEMBLE !