MG France s’insurge contre le blocage des honoraires pédagogiques des maîtres de stage des universités

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Depuis 2011, plusieurs universités refusent de régler les honoraires pédagogiques de certains chefs de clinique, maîtres de conférences ou professeurs universitaires en médecine générale pour leur activité de maitres de stage des universités (MSU). Leurs doyens ont une interprétation discutable du décret du 28 juillet 2008 relatif au personnel enseignant des universités, titulaires et non titulaires de médecine générale [1].

Les maîtres de stage qui cumulent cette fonction avec celles de chef de clinique, maître de conférences ou professeur sont privés de leurs honoraires pédagogiques.

Cette situation est inadmissible.

Les chefs de clinique, maître de conférences ou professeurs qui ont choisi d’être maîtres de stage universitaire, assurent la formation de leurs étudiants pendant leur activité libérale ambulatoire, en complément de leurs fonctions d’enseignant et de chercheur universitaires.

Cette rémunération, qui est remise en question par les universités, concerne la formation des internes de niveau I et II dans le cadre de l’activité libérale de maitre de stage. Elle est totalement indépendante des fonctions universitaires.

A l’heure où tous les responsables politiques s’accordent pour estimer que la maîtrise de stage ambulatoire est un levier essentiel pour l’installation des jeunes médecins généralistes, tous les maîtres de stage doivent bénéficier d’une rémunération de cette activité.

MG France demande au secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche d’agir en urgence pour débloquer cette situation.

 

[1] https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019267080

 

Mots-clés : Maître de stage, université, honoraires pédagogiques.

 

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Référence du communiqué de presse :
N° 424 (à rappeler en cas de demande d'information complémentaire)