Il va y avoir du sport. Pour nous aussi !

L’activité physique a des effets positifs multiples, validés par de nombreuses études scientifiques qui montrent qu’elle contribue à réduire les risques de maladies chroniques, notamment cardio-vasculaires, et qu’elle diminue d’environ un tiers le risque de récidive du cancer du sein.

Combien de fois ai-je pensé, face à des patients en surpoids ou souffrant d’une certaine apathie physique ou psychique consécutive à leur maladie, que l’activité sportive serait une intéressante dynamique à promouvoir. Si les conseils répétés sont nécessaires en matière de prévention, une prescription formelle donne un poids supplémentaire à cette recommandation.

J’ai donc accueilli avec enthousiasme la nouvelle très médiatisée de la prescription de sport chez les patients en ALD.

Cependant, ma joie fut de courte durée car derrière l’effet d’annonce, de nombreuses questions restent sans réponse : pas de financement mis en place pour les patients et donc risque de majorer les inégalités sociales de santé (la prescription de sport n’est pas remboursée par l’assurance maladie), pas de liste recensant les éducateurs et formateurs spécialisés (kinésithérapeutes, psychomotriciens ou ergothérapeutes …) habilités à dispenser ces activités physiques adaptées …

De plus, il ne s’agit pas d’une prescription sur ordonnance mais d’un formulaire à plusieurs entrées, compliqué à remplir. Les médecins prescripteurs devront évaluer l’état de santé des patients au cours d’une consultation complexe (non prise en charge, bien sûr !) afin de bien préciser la pathologie et le handicap. Le médecin prescripteur devra ensuite choisir la qualification des professionnels pouvant intervenir et prendre en charge le patient.

Quelle complexité ! Ne faut-il pas mieux en rester à notre rôle de conseils pour le moment ?

MG France demande une simplification de la prescription afin qu’elle ne soit pas chronophage pour les praticiens. A défaut d’une prise en charge tant pour le patient que pour le prescripteur, MG France propose aux médecins d’agir dans le cadre d’un dispositif ASALEE* d’éducation thérapeutique ou de se rapprocher des collectivités locales ou régionales (participation au financement comme à Strasbourg).

ASALEE* https://www.mgfrance.org/index.php/actualite/profession/1496-ce-que-vous-voulez-savoir-sur-asalee-sans-oser-le-demander

Sandrine Delamare

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